La Tribune – Cinq vins d’été pour l’apéro

Pratello-Riesling-vin-blanc-italie-lombardie
C’est l’été, il fait chaud et on a besoin de se désaltérer! Quels sont ces vins qui se suffisent à eux-mêmes à l’apéro, au bord de l’eau, au lac, à la plage et à la piscine?
Oubliez le gros rouge qui tache, alcooleux et asséchant. Certains vins sont faits pour accompagner la nourriture, et c’est très bien ainsi. D’autres, plus frais et plus légers, coulent bien, même sans accompagnement – et encore plus à 30 degrés Celsius. Voici cinq cuvées bonnes pour le gorgoton et pour vous la couler douce cet été!
Alsace riesling 2014
Hugel
SAQ : 42 101 – 17,85 $
Miam, que c’est bon! Le vin à boire au bord de l’eau, qui entre comme de l’eau. Difficile de parler de vins d’été sans mentionner les vins alsaciens. Leur grande fraîcheur leur assure une place de choix dans nos verres tout au long de la saison chaude. Le riesling de la famille Hugel possède un nez aromatique mariant les notes d’hydrocarbures et de noyaux de pêche. Les quelques grammes de sucre sont bien encadrés par une acidité vive. Ah, et au cas où vous vous demandez s’il y a une fuite dans votre coupe, la longue finale au goût de pomme verte est clairement responsable du syndrome du verre vide.
Prosecco valdobbiadene prosecco superiore brut
Nino Franco
SAQ : 349 662 – 20,60 $
Le genre de vin qu’on achète à coup de deux bouteilles, surtout si les vacances battent leur plein. Dire que ce sont de bonnes bulles serait un euphémisme. C’est carrément le bonheur. Attendez-vous à ce que certains copains soient confondus par l’étiquette. Suffit alors de leur expliquer que ceci est bel et bien un prosecco et non un saké. Les raisins (cépage glera) proviennent d’ailleurs de la zone de production classique du prosecco. Ce mousseux sec exprime des notes minérales, d’amandes et de fleurs blanches. En bouche, les bulles sont fines, la texture est crémeuse et l’acidité ultra rafraîchissante. Servir bien frais entre 6 et 8 °C.
Benaco bresciano 2015
Riesling, Pratello
SAQ : 13 227 909 – 20,80 $
L’acidité naturelle du riesling garantit un mariage heureux et durable entre ledit cépage et les chauds rayons du soleil. Bien qu’il se plaise drôlement bien en Alsace et en Allemagne, le riesling plante aussi ses racines en Italie, notamment en Lombardie, région au centre-nord du pays. On trouve présentement seulement un riesling de la région à la SAQ, et c’est celui du producteur Pratello. Dans le verre, les notes de pétrole se mélangent agréablement à celles de la lime et du poivre blanc. En bouche, l’acidité et la rondeur décuplent le plaisir. C’est bon, c’est léger et c’est issu d’agriculture biologique. Que demander de plus? Du soleil pour notre été, tiens…
Chablis 2013, Cuvée La Sereine
La Chablisienne
SAQ : 565 598 – 21,90 $
Voilà qui prouve que la Bourgogne fait aussi de belles cuvées à prix accessibles. L’appellation chablis tire son nom d’une petite ville du même nom. Les jeunes blancs de chablis n’ont pas leur pareil pour étancher la soif avec grâce. Le nez plutôt complexe et captivant de La Sereine possède des notes minérales, de citron et de beurre. Une légère amertume ponctue la bouche de ce blanc élégant et frais qui perdure dans une longue finale citronnée.
Mercurey 2014, Château de Chamirey
Marquis de Jouennes d’Herville
SAQ : 962 589 – 26,90 $
Dans la catégorie « se boit dangereusement bien », celui-ci gagne assurément le haut du podium. Produit sous l’appellation mercurey en Bourgogne, ce pinot noir est issu d’une agriculture raisonnée, c’est-à-dire avec des apports limités en produits de traitement. Déjà, la jolie et délicate robe grenat met l’eau à la bouche. Le nez de fraises mûres et d’épices douces a un petit je-ne-sais-quoi d’apaisant. La bouche est empreinte de délicatesse et de finesse, sans être dépourvue de caractère. Les tannins souples côtoient une acidité rafraîchissante : deux attributs intrinsèques du rouge qui prétend au titre de « vin de terrasse ». Servir rafraîchi entre 15 et 16 °C. Désaltérant à souhait!
Bonne soif estivale!

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